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Le monde actuel est avide de mode et pour saturer la demande de la population, la plupart des entreprises de mode se lancent dans la mode rapide. Actuellement, la mode rapide est la tendance dominante pour la plupart des entreprises de mode. Les marques sont rapides pour stocker les stocks, satisfaire leurs consommateurs et retirer des vêtements pour créer de la place pour de nouvelles collections.
Les usines des marques de mode rapide transforment rapidement des vêtements bon marché et à la mode, fabriqués avec des tissus qui reprennent les idées du défilé ou de la culture des célébrités, en vêtements que vous pouvez trouver dans les grands magasins. Cette mode rapide est une épée à double tranchant: ça fait l'affaire pour les entreprises de mode, mais elle a quelques effets secondaires pour la population et l'environnement.
La production de vêtements consiste à traiter des produits chimiques et des teintures textiles. Ce processus engloutit des quantités considérables d'énergie et de ressources. Une fois les vêtements produits, les déchets chimiques résultants sont canalisés vers les plans d'eau qui contaminent l'eau douce. La mode est la deuxième industrie la plus polluante pour l'eau. Le processus de teinture des textiles concentre environ 20 pourcent des eaux usées mondiales qui sont également directement rejetées dans les masses d'eau, ce qui entraîne un risque élevé d'exposition aux métaux lourds pour l'homme et les animaux dans le milieu environnant. L'industrie de la mode contribue fortement aux risques pour la santé dans l'environnement par le biais des émissions de carbone lors de la production de vêtements. L'élaboration d'une paire de jeans implique l'émission d'autant de carbone qu'une voiture tous les 130 km.
Les déchets de vêtements brûlés ou envoyés dans les décharges de façon routinière et quotidienne en raison de la mode rapide se traduisent par une gigantesque masse de déchets. Ces vêtements gaspillés contiennent des textiles en polyester bon marché qui ne sont pas biodégradables. Ces composants s'infiltrent dans le sol et l'eau, contaminant la chaîne alimentaire et constituant une menace importante pour la santé humaine.
Cependant, certaines marques de mode ont su mettre au point un moyen de réduire ces gaspillages en accordant des rabais sur leurs produits. Le rythme croissant de la mode rapide a entraîné une augmentation du risque d'accidents graves dans les usines pour les travailleurs. Tout comme l'effondrement tragique de l'usine de Rana Plaza, qui a tué 1 134 ouvriers d'une usine de confection au Bangladesh. Les travailleurs ont également subi de terribles souffrances physiques et mentales. Cette horrible situation semble prendre une autre dimension à la suite de l'apparition du nouveau coronavirus.
La pandémie du coronavirus a considérablement affecté les entreprises dans les quatre coins du monde. Les grandes et petites entreprises du secteur de la mode ont été également touchées.
La mode rapide semble subir la crise de plein fouet en raison de la pandémie (et du confinement), mais ce sont surtout les ouvriers d'usine et les fournisseurs impliqués dans la chaîne d'activité les plus affectés. De nombreuses grandes marques de mode et de nombreux détaillants ont annulé leurs commandes et cessé les paiement de marchandises déjà commandées même prêtes pour leur livraison, n'assumant aucune responsabilité quant à l'impact que cela a sur la chaîne d'approvisionnement.
L'usine n'a donc autre choix que de détruire ou accumuler ces produits préparés non vendus et de fermer du jour au lendemain. Toutefois, certaines entreprises de mode telles que Girotti ne produisent que lorsque les consommateurs ont besoin des chaussures et non en grandes quantités qui seront éventuellement jetées, ce qui entraîne une dégradation supplémentaire de l'environnement.
L'usine n'a donc autre choix que de détruire ou accumuler ces produits préparés non vendus et de fermer du jour au lendemain. Toutefois, certaines entreprises de mode telles que Girotti ne produisent que lorsque les consommateurs ont besoin des chaussures et non en grandes quantités qui seront éventuellement jetées, ce qui entraîne une dégradation supplémentaire de l'environnement.
L'industrie de la mode a simplement besoin d'une révolution pour construire un système qui valorise la vie humaine et le bien-être de ses travailleurs et non seulement leurs profits, surtout en ces temps de crises sanitaires et économiques mondiales sans précédent. Ces objectifs ne peuvent être atteints que si nous prenons la parole pour éviter que l'industrie de la mode reste inchangée après cette pandémie. Il serait préférable que l'industrie de la mode se soucie de ses travailleurs et fasse preuve d'empathie à leur égard plutôt que de les laisser sans emploi.
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